Saccage des locaux du Press club de Tbilissi et d'une organisation de défense de la liberté de la presse
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Les bureaux du Press Club de Tbilissi et du Liberty Institute, une organisation non-gouvernementale de défense des droits de l'homme et de la liberté de la presse ont été saccagés, le 10 juillet 2002 en début d'après-midi, par sept ou huit hommes armés de barres de fer. Le directeur du Liberty Institute, Levan Ramishvili, a été violemment frappé. L'équipement informatique des bureaux a été détruit.
Reporters sans frontières a interpellé le président géorgien Edouard Shevardnadze dans un courrier adressé le 11 juillet. "Les deux organisations visées par cette attaque ont joué un rôle clé, il y a deux ans, dans l'adoption de la loi sur la liberté de l'information. Cette loi protège le journalisme d'investigation et permet des enquêtes qui dérangent aujourd'hui des personnalités publiques", a déclaré Robert Ménard secrétaire général de Reporters sans frontières. "Nous craignons que les commanditaires de cette attaque ne fassent à l'avenir peser d'autres menaces sur la sécurité des journalistes en Géorgie. C'est pourquoi nous vous demandons d'intervenir personnellement pour que les responsables de ces actes soient sérieusement recherchés et sanctionnés. Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous tenir informés des résultats de l'enquête", a ajouté M. Ménard.
Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Levan Ramishvili, président de l'organisation non-gouvernementale de défense des droits de l'homme et de la liberté de la presse Liberty Institute, et plusieurs autres personnes présentes dans les locaux au moment de l'attaque ont été violemment frappés et ont du être hospitalisés suite à leurs blessures. Le lundi 8 juillet, une manifestation avait été organisée devant ces même locaux par un membre du parlement, Guram Sharadze, pour demander la fermeture du Liberty Institute. Guram Sharadze et d'autres reprochent aux responsables du Press Club de Tbilissi et du Liberty Institute la diffusion d'informations sur des faits de corruption et des révélations sur le passé de certains responsables locaux à l'époque de l'Union soviétique.
Publié le
Updated on
20.01.2016