Un journaliste enlevé dans l’État de Sinaloa retrouvé mort
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Deux semaines après la disparition de José Luis Romero, journaliste à la radio Línea Directa, la police a trouvé son corps sans vie au bord de la route El Fuerte-Los Mochis, dans l’État de Sinaloa (Nord-Ouest), le 16 janvier 2010. José Luis Romero, 40 ans, avait été enlevé le 30 décembre 2009 à Los Mochis par un groupe d’hommes armés qui l’ont violemment intercepté et fait monter à bord d’une camionnette.
Le journaliste a peut-être été assassiné le jour même de son enlèvement car “sa mort remonte à deux semaines”, ont indiqué les autorités judiciaires de l’État de Sinaloa, d’après lesquelles le journaliste a été tué d’une balle dans la tête et préalablement torturé.
Ces mêmes autorités voient dans la morte du journaliste la marque du crime organisé et assurent qu’elles enverront le dossier au ministère fédéral de la Justice (Procuraduría General de Justicia - PGR). La veille de la découverte du corps, un message plus précis circulait recommandant à l’armée de chercher le journaliste dans la zone de Plan del Río, et donnait les noms de ses assassins présumés.
José Luis Romero est le deuxième journaliste assassiné depuis le début de l’année 2010 au Mexique. Situé à la 137e place sur 175 du classement mondial établi par Reporters sans frontières pour l’année 2009, le pays compte désormais 60 journalistes tués depuis 2000 et neuf disparus depuis 2003.
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4.01.10 - Un journaliste enlevé dans l'État de Sinaloa, l'enquêteur tué quelques heures plus tard
La nouvelle de la disparition du journaliste José Luis Romero, 40 ans, dans l’État de Sinaloa, a soulevé une vague d’émotion et de colère dans cette région du nord-ouest du Mexique, rendue tristement célèbre par l’organisation criminelle qui y règne, le Cartel de Sinaloa, l’un des principaux cartels de la drogue du pays. José Luis Romero, spécialisé dans les affaires criminelles et de sécurité pour la radio Línea Directa, a été enlevé le 30 décembre 2009 à Los Mochis, par un groupe d’hommes armés qui l’ont violemment intercepté et fait monter à bord d’une camionnette. Quelques heures après l’enlèvement, le chef de police en charge de l’affaire, Jesús Escalante, a été assassiné. “La situation au Mexique est plus que dramatique pour les journalistes et l’année 2009 s’achève sur un bilan catastrophique. Cette nouvelle disparition intervient moins de deux mois après celle de María Esther Aguilar Cansimbe et porte à dix le nombre de journalistes disparus au Mexique depuis 2003. La violence paralyse jusqu’au travail des autorités chargées d’assurer sécurité et justice, comme en atteste l’assassinat du policier chargé de l’enquête. Face à cette escalade de la terreur, l’intervention des autorités fédérales, en lien étroit avec les organisations professionnelles et de défense des droits de l’homme, s’impose plus que jamais”, a déclaré Reporters sans frontières. Selon le bilan annuel 2009 publié par Reporters sans frontières le 30 décembre 2009, le narcotrafic est l’une des principales menaces pour les journalistes du continent américain. Au Mexique, treize journalistes ont été tués en 2009, le mobile professionnel étant établi avec certitude pour trois d’entre eux. Des disparitions de journalistes sont déjà survenues dans cette partie du Mexique. Le 2 avril 2005, Alfredo Jiménez Mota, rédacteur du quotidien El Imparcial à Hermosillo avait également disparu dans l’Etat de Sonora, voisin de celui de Sinaloa. Depuis, Reporters sans frontières a dénoncé l’enlisement de l’enquête sur l’enlèvement du journaliste, dont on est toujours sans nouvelles.
La nouvelle de la disparition du journaliste José Luis Romero, 40 ans, dans l’État de Sinaloa, a soulevé une vague d’émotion et de colère dans cette région du nord-ouest du Mexique, rendue tristement célèbre par l’organisation criminelle qui y règne, le Cartel de Sinaloa, l’un des principaux cartels de la drogue du pays. José Luis Romero, spécialisé dans les affaires criminelles et de sécurité pour la radio Línea Directa, a été enlevé le 30 décembre 2009 à Los Mochis, par un groupe d’hommes armés qui l’ont violemment intercepté et fait monter à bord d’une camionnette. Quelques heures après l’enlèvement, le chef de police en charge de l’affaire, Jesús Escalante, a été assassiné. “La situation au Mexique est plus que dramatique pour les journalistes et l’année 2009 s’achève sur un bilan catastrophique. Cette nouvelle disparition intervient moins de deux mois après celle de María Esther Aguilar Cansimbe et porte à dix le nombre de journalistes disparus au Mexique depuis 2003. La violence paralyse jusqu’au travail des autorités chargées d’assurer sécurité et justice, comme en atteste l’assassinat du policier chargé de l’enquête. Face à cette escalade de la terreur, l’intervention des autorités fédérales, en lien étroit avec les organisations professionnelles et de défense des droits de l’homme, s’impose plus que jamais”, a déclaré Reporters sans frontières. Selon le bilan annuel 2009 publié par Reporters sans frontières le 30 décembre 2009, le narcotrafic est l’une des principales menaces pour les journalistes du continent américain. Au Mexique, treize journalistes ont été tués en 2009, le mobile professionnel étant établi avec certitude pour trois d’entre eux. Des disparitions de journalistes sont déjà survenues dans cette partie du Mexique. Le 2 avril 2005, Alfredo Jiménez Mota, rédacteur du quotidien El Imparcial à Hermosillo avait également disparu dans l’Etat de Sonora, voisin de celui de Sinaloa. Depuis, Reporters sans frontières a dénoncé l’enlisement de l’enquête sur l’enlèvement du journaliste, dont on est toujours sans nouvelles.
Publié le
Updated on
20.01.2016