Un cameraman freelance britannique, dont l'identité n'a pas été révélée, a été tué par des tirs d'inconnus, le 5 juillet, devant le musée national de Bagdad. Reporters sans frontières a demandé aux autorités britanniques et américaines de mener une enquête.
Reporters sans frontières s'alarme des dangers encourus par les journalistes basés en Irak après la mort d'un cameraman britannique, le 5 juillet, à Bagdad.
L'organisation demande aux autorités britanniques et américaines présentes en Irak de mener une enquête afin d'identifier les responsables de cet acte et de prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger les journalistes présents sur place.
"Depuis le début du conflit en Irak, onze journalistes ont été tués, deux sont toujours portés disparus et onze autres ont été blessés. C'est le conflit le plus meurtrier pour la presse depuis plusieurs années", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières.
Selon l'Agence France-Presse, un cameraman freelance britannique, dont l'identité n'a pas été révélée, a été tué par des tirs d'inconnus, le 5 juillet, devant le musée national de Bagdad. Cette mort est la première d'un journaliste depuis que le président américain, Georges Bush, a annoncé la fin du conflit en Irak, le 1er mai dernier.
Par ailleurs, Reporters sans frontières rappelle que deux journalistes - Fredéric Nérac et Hussein Othman - sont portés disparus depuis le 22 mars 2003. Ce jour-là, près de Bassorah au sud de l'Irak, une équipe de quatre journalistes de la chaîne indépendante britannique ITN avait été prise sous des tirs, lors de combats entre des forces irakiennes et des Marines américains. Le correspondant Terry Lloyd, 51 ans, avait été tué, et le cameraman belge Daniel Demoustier blessé.