Un directeur de journal libéré
Organisation :
08.02.2003
Le 8 février, Julien Ayi, directeur de publication du Nouvel Echo est libéré après avoir purgé sa peine de 6 mois de prison.
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13.09.2002
Un directeur de journal condamné à 4 mois de prison
Le 13 septembre, Julien Ayi, directeur de publication du Nouvel Echo, a été condamné à quatre mois de prison pour "atteinte à l'honneur" du chef de l'Etat togolais. Sans se prononcer sur le fond de cette affaire, Reporters sans frontières a rappelé qu'une condamnation à une peine de prison ferme pour diffamation, est considérée par les instances internationales en charge des droits de l'homme, comme "disproportionnée" par rapport au préjudice subi par la victime. Reporters sans frontières a demandé au président Gnassingbé Eyadéma de tout mettre en œuvre afin que ce journaliste soit libéré dans les plus brefs délais."Cette condamnation succède de peu à l'adoption du nouveau code de la presse par le Parlement. Ces deux éléments sont très inquiétants pour la liberté de la presse au Togo", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation.
Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières,
Julien Ayi, directeur de publication de l'hebdomadaire Nouvel Echo, a été condamné, le 13 septembre 2002, à quatre mois de prison pour "atteinte à l'honneur" du chef de l'Etat togolais, ainsi qu'à une amende de 100 000 francs CFA (152 euros) et à un franc symbolique pour le préjudice subi. En août, le Nouvel Echo avait publié un article citant le magazine américain Forbes qui "venait d'évaluer la fortune du président Eyadéma à 4,5 milliards de dollars". L'article attribuait par ailleurs au chef de l'Etat divers trafics de devises. Quelques jours plus tard, Forbes avait démenti avoir cité le nom du président togolais dans l'un de ses articles.
Par ailleurs, Alphone Névamé Klu, rédacteur en chef du Nouvel Echo, entré en clandestinité depuis la parution de l'article, a été condamné à six mois de prison et à 100 000 francs CFA d'amende. Un mandat d'arrêt a été émis contre lui.
Reporters sans frontières rappelle que le nouveau code de la presse togolais prévoit de lourdes peines de prison en cas de diffamation ou d'offense au président de la République ou aux différents corps constitués de l'Etat.
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20.01.2016