Turkménistan
Organisation :
Nom de domaine : .tm
Population : 4 900 000
Internautes : 64 800
Prix moyen d'une heure de connexion dans un cybercafé : environ 6 euros officiellement mais 1,5 euro avec le taux de change parallèle.
Salaire mensuel moyen : donnée non disponible
Nombre de fournisseurs d'accès privés : 0
Nombre de fournisseurs d'accès publics : 1
Nombre de blogueurs emprisonnés : 0
L'arrivée au pouvoir de Gourbangouly Berdymoukhamedov, le 14 février 2007, laissait espérer de meilleurs jours pour la liberté d'expression sur le Web. Deux cybercafés ont ouvert à Achgabat le jour de son accession au pouvoir. Le nouveau président en a promis quinze autres ainsi qu'un accès à Internet dans toutes les écoles du pays. Pour le reste, la censure et le contrôle des contenus n'ont pas faibli. Internet représente une source d'informations incontournable dans un pays aussi isolé. Les Turkmènes s'informent généralement grâce à la télévision par satellite. Or, le gouvernement a décidé, en janvier 2008, de supprimer les antennes paraboliques et de fermer les entreprises qui les vendent. Le réseau est accessible à moins de 1% de la population et il n'existe que quelques cybercafés dans tout le pays. Le seul fournisseur d'accès, Turkmen Telekom, est contrôlé par l'Etat, qui mène une politique de filtrage très sévère. Le service turkmène de Radio Free Europe est l'une des rares sources d'informations indépendantes. Pourtant, le gouvernement a laissé croire à une certaine libéralisation le 10 octobre 2007, alors que Javier Solana, haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, accompagné de Pierre Morel, représentant spécial pour l'Asie centrale, visitait le Turkménistan. Il était même possible de déposer des commentaires sur le site officiel www.turkmenistan.gov.tm durant leur séjour. D'après Turkmen Telekom, aucun compte de messagerie n'a été créé depuis 2002 dans le pays. Comme en Corée du Nord avant l'apparition des nouveaux téléphones portables qui permettent d'accéder au réseau chinois, Internet est un moyen de communication réservé à certains privilégiés. Les Turkmènes travaillant dans des entreprises étrangères accèdent au réseau sans difficulté. Même chose pour les touristes dans les hôtels. Les journalistes officiels, les diplomates et quelques autres hauts fonctionnaires peuvent se connecter par satellite. Liens : http://www.rferl.org/featuresarchive/country/turkmenistan.html : service turkmène de Radio Free Europe (anglais)
http://www.eurasianet.org : site d'informations sur l'Asie centrale (anglais et russe)
http://turkmenistan.neweurasia.net/ : site collaboratif sur le Turkménistan. Neweurasia est un agrégateur de blogs de l'Asie centrale
http://http://www.newscentralasia.net/ : site d'informations sur le Turkménistan, basé aux Etats-Unis
http://www.untuk.org : site des Nations unies consacré au Turkménistan, lancé le 8 février 2008.
http://www.chrono-tm.org : site créé par l'organisation de défense des droits de l'homme "Turkmen initiative for human rights"
Population : 4 900 000
Internautes : 64 800
Prix moyen d'une heure de connexion dans un cybercafé : environ 6 euros officiellement mais 1,5 euro avec le taux de change parallèle.
Salaire mensuel moyen : donnée non disponible
Nombre de fournisseurs d'accès privés : 0
Nombre de fournisseurs d'accès publics : 1
Nombre de blogueurs emprisonnés : 0
L'arrivée au pouvoir de Gourbangouly Berdymoukhamedov, le 14 février 2007, laissait espérer de meilleurs jours pour la liberté d'expression sur le Web. Deux cybercafés ont ouvert à Achgabat le jour de son accession au pouvoir. Le nouveau président en a promis quinze autres ainsi qu'un accès à Internet dans toutes les écoles du pays. Pour le reste, la censure et le contrôle des contenus n'ont pas faibli. Internet représente une source d'informations incontournable dans un pays aussi isolé. Les Turkmènes s'informent généralement grâce à la télévision par satellite. Or, le gouvernement a décidé, en janvier 2008, de supprimer les antennes paraboliques et de fermer les entreprises qui les vendent. Le réseau est accessible à moins de 1% de la population et il n'existe que quelques cybercafés dans tout le pays. Le seul fournisseur d'accès, Turkmen Telekom, est contrôlé par l'Etat, qui mène une politique de filtrage très sévère. Le service turkmène de Radio Free Europe est l'une des rares sources d'informations indépendantes. Pourtant, le gouvernement a laissé croire à une certaine libéralisation le 10 octobre 2007, alors que Javier Solana, haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, accompagné de Pierre Morel, représentant spécial pour l'Asie centrale, visitait le Turkménistan. Il était même possible de déposer des commentaires sur le site officiel www.turkmenistan.gov.tm durant leur séjour. D'après Turkmen Telekom, aucun compte de messagerie n'a été créé depuis 2002 dans le pays. Comme en Corée du Nord avant l'apparition des nouveaux téléphones portables qui permettent d'accéder au réseau chinois, Internet est un moyen de communication réservé à certains privilégiés. Les Turkmènes travaillant dans des entreprises étrangères accèdent au réseau sans difficulté. Même chose pour les touristes dans les hôtels. Les journalistes officiels, les diplomates et quelques autres hauts fonctionnaires peuvent se connecter par satellite. Liens : http://www.rferl.org/featuresarchive/country/turkmenistan.html : service turkmène de Radio Free Europe (anglais)
http://www.eurasianet.org : site d'informations sur l'Asie centrale (anglais et russe)
http://turkmenistan.neweurasia.net/ : site collaboratif sur le Turkménistan. Neweurasia est un agrégateur de blogs de l'Asie centrale
http://http://www.newscentralasia.net/ : site d'informations sur le Turkménistan, basé aux Etats-Unis
http://www.untuk.org : site des Nations unies consacré au Turkménistan, lancé le 8 février 2008.
http://www.chrono-tm.org : site créé par l'organisation de défense des droits de l'homme "Turkmen initiative for human rights"
Publié le
Updated on
20.01.2016