Les journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson sont arrivés à Paris le 19 janvier 2008 à 15 heures et ont tenu une conférence de presse à l'aéroport d'Orly. Les deux reporters, qui restent inculpés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat", ont eu une pensée pour leur chauffeur Al-Hassane Abdourahman, toujours incarcéré.
Les deux journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, libérés le 18 janvier 2008, sont arrivés à Paris le 19 janvier à 15 heures et ont tenu une conférence de presse à l'aéroport d'Orly. Ils ont avant tout eu une pensée pour leur chauffeur, toujours incarcéré, Al-Hassane Abdourahman. Ils ont remercié chaleureusement tous ceux qui ont lutté pour obtenir leur libération.
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18.01.2008 - Thomas Dandois et Pierre Creisson sont libres
Les journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis le 17 décembre 2007, ont quitté le camp pénal de Kollo (20 km au sud de Niamey), le 18 janvier 2008 à 18 heures 30, après que la caution exigée pour leur libération a été versée, a appris Reporters sans frontières.
Les deux reporters, qui restent inculpés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat", doivent désormais rejoindre la résidence de l'ambassadeur de France, avant de rentrer en France par un vol régulier dans la nuit du 18 au 19 janvier.
Leur arrivée à Paris-Orly Sud est prévue le samedi 19 janvier à 14 heures 55 par le vol de Royal Air Maroc en provenance de Casablanca. Un point de presse sera organisé par Reporters sans frontières à l'aéroport avec Thomas Dandois, Pierre Creisson et leurs familles.
Contact presse
Permanence de Reporters sans frontières : 06 08 58 07 23
Christine Leduc : 06 63 42 14 69
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18.01.2008 - Le juge d'instruction ordonne la remise en liberté sous caution de Thomas Dandois et Pierre Creisson
Le juge d'instruction en charge de l'affaire des journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis le 17 décembre 2007, a ordonné leur remise en liberté sous caution, le 18 janvier 2008, a appris Reporters sans frontières.
Les deux journalistes en reportage pour la chaîne franco-allemande Arte pourront être relâchés dès que la justice nigérienne aura obtenu le versement d'une caution de dix millions de francs CFA (15 000 euros) pour chacun des deux hommes. Les familles s'efforcent aujourd'hui de réunir la somme demandée pour permettre leur libération rapide du camp pénal de Kollo (20 km au sud de Niamey) où ils sont détenus. Leur passeport leur ayant été rendu, ils pourront regagner la France une fois sortis de prison.
L'avocat de leur chauffeur, Al-Hassane Abdourahman a indiqué à Reporters sans frontières qu'il avait déposé une demande de remise en liberté provisoire pour son client, le 18 janvier dans la matinée.
"L'annonce de leur libération imminente est une excellente nouvelle, qui montre que les deux journalistes ont été entendus par la justice nigérienne. Nous sommes heureux et soulagés pour eux, pour leurs familles et leurs proches. Nous remercions les journalistes, les diplomates et les responsables politiques qui, à Niamey, à Paris ou ailleurs, se sont mobilisés en leur faveur. Nous espérons maintenant une remise en liberté rapide de leur chauffeur, Al-Hassane Abdourahman, et une issue similaire, dans les semaines qui viennent, pour nos confrères Moussa Kaka et Ibrahim Manzo Diallo", a déclaré Reporters sans frontières.
Arrêtés le 17 décembre 2007, les deux journalistes français avaient été inculpés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" et leur chauffeur de "complicité". La peine maximale prévue pour ce chef d'inculpation est la peine de mort. Les autorités reprochaient aux journalistes d'avoir enfreint l'interdiction de se rendre dans le nord du Niger pour réaliser un reportage sur la rébellion touaregue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), pour la société de productions Camicas Productions et la chaîne de télévision franco-allemande ARTE. Moussa Kaka, correspondant de RFI et de Reporters sans frontières au Niger, est incarcéré à la prison civile de Niamey depuis fin septembre 2007 pour sa prétendue "connivence" avec la rébellion touarègue du MNJ. Ibrahim Manzo Diallo, directeur de publication de l'hebdomadaire Aïr Info, est détenu à Agadez depuis fin octobre pour les mêmes motifs.