Pas d’élections libres sans liberté de l’information
Organisation :
A la veille de l’élection présidentielle en Iran, dont le premier tour se déroule le 14 juin, Reporters sans frontières lance une campagne pour dénoncer les conditions inacceptables dans lesquelles les citoyens iraniens sont appelés aux urnes, et en particulier le mépris des autorités pour la liberté de l’information. Une condition essentielle pour la tenue d’élections libres et démocratiques n’est donc pas respectée.
Inspirée du style Obey, la campagne “Yes We Can”, signée par l’agence Publicis Belgique, interpelle le grand public sur le bilan dramatique du régime dirigé par Mahmoud Ahmadinejad, le président sortant, et Ali Khamenei, le Guide suprême, en terme de liberté de parole et d’information. D’autant qu’à la veille du scrutin, la répression et de la censure se renforcent.
Au cours des deux mandats de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique, la situation des droits de l’homme en Iran s’est considérablement détériorée. Pendant ces huit ans, plus de 200 journaux ont été suspendus ; plus de 300 journalistes et net-citoyens ont été arbitrairement arrêtés, torturés et condamnés à des très lourdes peines de prison. A ce jour, 54 journalistes et net-citoyens iraniens sont en prison pour avoir informé leurs concitoyens.
Inspirée du style Obey, la campagne “Yes We Can”, signée par l’agence Publicis Belgique, interpelle le grand public sur le bilan dramatique du régime dirigé par Mahmoud Ahmadinejad, le président sortant, et Ali Khamenei, le Guide suprême, en terme de liberté de parole et d’information. D’autant qu’à la veille du scrutin, la répression et de la censure se renforcent.
Au cours des deux mandats de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique, la situation des droits de l’homme en Iran s’est considérablement détériorée. Pendant ces huit ans, plus de 200 journaux ont été suspendus ; plus de 300 journalistes et net-citoyens ont été arbitrairement arrêtés, torturés et condamnés à des très lourdes peines de prison. A ce jour, 54 journalistes et net-citoyens iraniens sont en prison pour avoir informé leurs concitoyens.
Publié le
Updated on
20.01.2016