Libération du journaliste bostwanais
Organisation :
06.05.2002 - Libération du journaliste bostwanais
Moses Oguti, rédacteur en chef du magazine botswanais Trans Kalahari, a été libéré le 23 avril 2002. Le journaliste affirme avoir subi des mauvais traitements pendant ses 45 jours de détention. Les autorités lui ont laissé trois jours pour quitter le pays.
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04.03.2002 - Un journaliste du Botswana détenu depuis seize jours dans l'est du pays
Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Patrick Chinamasa, Reporters sans frontières (RSF) a protesté contre la détention d'un journaliste du magazine botswanais Trans-Kalahari, arrêté le 17 février 2002. "A notre connaissance, ce journaliste n'a fait qu'exercer son droit à informer l'opinion, et rien ne saurait justifier une détention aussi longue sans inculpation", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation. "Cette affaire illustre, une nouvelle fois, toute la difficulté pour la presse étrangère de travailler au Zimbabwe, à la veille de l'élection présidentielle. Plusieurs rédactions internationales se sont vu refuser des demandes de visas ces derniers jours." L'organisation a demandé la libération du journaliste.
Selon les informations recueillies par RSF, Moses Oguti, rédacteur en chef du magazine Trans-Kalahari, basé au Botswana, a été arrêté le 17 février 2002. Il a été transféré à la prison de Mutare (à l'est de Harare), mais aucun chef d'inculpation ne lui a été notifié. Selon les autorités, il aurait traversé la frontière mozambico-zimbabwéenne illégalement à travers les montagnes, suite à un refus du service des douanes de Forbes (frontière mozambicaine) de le laisser entrer au Zimbabwe.
RSF a rappelé que le 24 janvier, Sahondra Randriamasimanana, journaliste du magazine malgache Capricorne, venue en vacances au Zimbabwe chez des amis, avait été bloquée par la police de l'aéroport après avoir présenté son passeport où la mention "journaliste" était indiquée. Fin janvier, une journaliste de l'Australian Broadcasting Corporation, Sally Sara, avait été informée du refus du ministère zimbabwéen de l'Information de lui délivrer une accréditation pour la couverture de l'élection présidentielle. Le17 février, la journaliste suédoise Gorrel Espelund, correspondante à Johannesbourg du journal Sydsvenska Dagbladet, s'était vu opposer un refus d'accréditation. D'autres journalistes américains, britanniques ou sud-africains, n'ont pas pu se rendre au Zimbabwe, faute de visas.
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20.01.2016