Les journalistes du département d'Arauca menacés par les paramilitaires
Organisation :
Le 29 juillet, les journalistes du département de Arauca ont été menacés par les paramilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Dans un communiqué, envoyé par courrier électronique au siège de la station de radio Meridiano 70 et au correspondant local de la chaîne de télévision Caracol TV, Rodrigo Avila, les AUC du Bloc Vencedores de Arauca ont déclaré "objectifs militaires" les "journalistes, présentateurs et correspondants, ainsi que les gérants et propriétaires des médias" du département. Les paramilitaires leur reprochent de ne pas avoir compris "qu'ils doivent collaborer avec la justice". Selon Rodrigo Avila, les syndicalistes et employés d'une entreprise d'énergie locale, ainsi que leurs familles, ont fait l'objet de menaces identiques les 6, 7 et 8 juillet, accusés d'être des "sympathisants" de la guérilla. Le communiqué du 29 juillet conclut: "Il y a plusieurs personnes sur nos listes sur lesquelles nous enquêtons. Certaines savent déjà qui elles sont. D'autres le sauront bientôt. Et il ne sert à rien qu'elles se cachent". Suite à l'assassinat de Efraín Varela, propriétaire de Meridiano 70, le 28 juin, cinq journalistes avaient quitté la ville, après avoir appris que leurs noms figuraient sur des listes d'exécution des AUC. Deux d'entre eux sont revenus et bénéficient aujourd'hui de la protection du gouvernement.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
04.07.2002 - Deux collègues de Efraín Alberto Varela Noriega menacés
Le 30 juin, Luis Eduardo Alfonso, collaborateur de Efraín Alberto Varela Noriega, a quitté la ville d'Arauca, après avoir appris que son nom figurerait sur une liste de personnes déclarées "objectifs militaires" par les paramilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Le 9 mars 2002, le journaliste avait reçu un coup de téléphone où des individus se présentant comme membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) le menaçaient de mort. Le 29 juin, quelques heures après l'assassinat de Efraín Alberto Varela Noriega, Josédil Gutiérrez a fait l'objet de menaces de mort. Lors de deux coups de fil anonymes passés à la radio, peu avant midi, par des individus affirmant appartenir aux AUC, il a été sommé de quitter la ville sous vingt-quatre heures. Jusqu'à présent, il a refusé de partir par crainte de représailles contre sa famille. Depuis un mois, Josédil Gutierrez coanimait avec Efraín Alberto Varela Noriega l'émission "Hablemos de Política", sur Meridiano 70. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 01.07.2002 - Un journaliste tué près de Arauca
Reporters sans frontières a exprimé sa très vive préoccupation après l'assassinat de Efraín Alberto Varela Noriega, directeur de la station de radio locale Meridiano 70, survenu dans le département d'Arauca (nord-est du pays), le 28 juin 2002. Dans une lettre adressée au procureur général de la Nation, Luis Camilo Osorio, l'organisation a demandé qu'une enquête soit ouverte et que ses résultats soient rendus publics dans les meilleurs délais. "Il est impératif que les responsables de cet assassinat soient identifiés et jugés", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. Alors que des groupes armés sont mis en cause, Reporters sans frontières a rappelé que, depuis dix ans, quarante journalistes ont été tués, victimes de la guerre que se livrent les paramilitaires et la guérilla. "L'idée de tuer un journaliste au motif que sa couverture du conflit est "biaisée" est proprement scandaleuse", a rappelé Robert Ménard. Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Efraín Alberto Varela Noriega, directeur de la station de radio locale Meridiano 70, a été assassiné, le 28 juin 2002, sur la route qui mène d'Arauca au complexe pétrolier de Caño Limón, alors qu'il revenait de l'université d'Arauca, en compagnie de sa belle-sœur et de son beau-frère. Son véhicule, qui portait les insignes de Meridiano 70, aurait été intercepté, à cinq kilomètres de la ville d'Arauca, par un groupe d'hommes armés non identifié. Ces derniers l'auraient forcé à descendre de sa voiture et l'auraient tué de deux coups de fusil dans le dos et la nuque. Son corps a été retrouvé à quelques mètres de la route. Efraín Alberto Varela Noriega avait été menacé à plusieurs reprises, par les paramilitaires et par la guérilla. Selon la station de radio Radionet, depuis deux semaines, son nom figurait sur une liste de cent cinquante personnes déclarées "objectifs militaires" par les paramilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Six jours avant sa mort, il avait annoncé, sur l'antenne de Meridiano 70, l'arrivée, dans les rues d'Arauca, de centaines d'hommes des AUC. Le journaliste, également avocat, était connu à Arauca comme un défenseur actif des droits de l'homme. Dans son émission sur Meridiano 70, il critiquait avec virulence les élus de la région et les groupes armés.
Le 30 juin, Luis Eduardo Alfonso, collaborateur de Efraín Alberto Varela Noriega, a quitté la ville d'Arauca, après avoir appris que son nom figurerait sur une liste de personnes déclarées "objectifs militaires" par les paramilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Le 9 mars 2002, le journaliste avait reçu un coup de téléphone où des individus se présentant comme membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) le menaçaient de mort. Le 29 juin, quelques heures après l'assassinat de Efraín Alberto Varela Noriega, Josédil Gutiérrez a fait l'objet de menaces de mort. Lors de deux coups de fil anonymes passés à la radio, peu avant midi, par des individus affirmant appartenir aux AUC, il a été sommé de quitter la ville sous vingt-quatre heures. Jusqu'à présent, il a refusé de partir par crainte de représailles contre sa famille. Depuis un mois, Josédil Gutierrez coanimait avec Efraín Alberto Varela Noriega l'émission "Hablemos de Política", sur Meridiano 70. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ 01.07.2002 - Un journaliste tué près de Arauca
Reporters sans frontières a exprimé sa très vive préoccupation après l'assassinat de Efraín Alberto Varela Noriega, directeur de la station de radio locale Meridiano 70, survenu dans le département d'Arauca (nord-est du pays), le 28 juin 2002. Dans une lettre adressée au procureur général de la Nation, Luis Camilo Osorio, l'organisation a demandé qu'une enquête soit ouverte et que ses résultats soient rendus publics dans les meilleurs délais. "Il est impératif que les responsables de cet assassinat soient identifiés et jugés", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. Alors que des groupes armés sont mis en cause, Reporters sans frontières a rappelé que, depuis dix ans, quarante journalistes ont été tués, victimes de la guerre que se livrent les paramilitaires et la guérilla. "L'idée de tuer un journaliste au motif que sa couverture du conflit est "biaisée" est proprement scandaleuse", a rappelé Robert Ménard. Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Efraín Alberto Varela Noriega, directeur de la station de radio locale Meridiano 70, a été assassiné, le 28 juin 2002, sur la route qui mène d'Arauca au complexe pétrolier de Caño Limón, alors qu'il revenait de l'université d'Arauca, en compagnie de sa belle-sœur et de son beau-frère. Son véhicule, qui portait les insignes de Meridiano 70, aurait été intercepté, à cinq kilomètres de la ville d'Arauca, par un groupe d'hommes armés non identifié. Ces derniers l'auraient forcé à descendre de sa voiture et l'auraient tué de deux coups de fusil dans le dos et la nuque. Son corps a été retrouvé à quelques mètres de la route. Efraín Alberto Varela Noriega avait été menacé à plusieurs reprises, par les paramilitaires et par la guérilla. Selon la station de radio Radionet, depuis deux semaines, son nom figurait sur une liste de cent cinquante personnes déclarées "objectifs militaires" par les paramilitaires des Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Six jours avant sa mort, il avait annoncé, sur l'antenne de Meridiano 70, l'arrivée, dans les rues d'Arauca, de centaines d'hommes des AUC. Le journaliste, également avocat, était connu à Arauca comme un défenseur actif des droits de l'homme. Dans son émission sur Meridiano 70, il critiquait avec virulence les élus de la région et les groupes armés.
Publié le
Updated on
20.01.2016