La chasse aux journalistes étrangers continue : Le New York Times sans nouvelles de quatre des siens
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18.03.2011
Dans un entretien diffusé sur ABC News, le fils du colonel Khadafi, Seif al-Islam, a annoncé qu’une des journalistes du New York Times portés disparus le 15 mars avait été appréhendée dans la ville d’Ajdabiya. Jeudi soir, des officiels libyens ont indiqué au département d’Etat américain que les quatre journalistes seraient remis en liberté vendredi.
Reporters sans frontières attend que les autorités libyennes tiennent leurs engagements.
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17.03.2011
Reporters sans frontières fait part de sa profonde inquiétude suite à la disparition de quatre journalistes du New York Times, le 15 mars 2011, alors qu’ils se trouvaient en reportage dans la ville portuaire d’Ajdabiya, en Libye.
Le New York Times a indiqué, le 16 mars sur son site web, être sans nouvelles de quatre de ses journalistes depuis la veille : Anthony Shadid, chef du bureau à Beyrouth et double lauréat du prix Pulitzer dans la catégorie “informations internationales” ; Stephen Farrell, reporter et vidéaste enlevé en Afghanistan par les talibans en 2009 avant d’être libéré par un commando britannique ; ainsi que deux photographes, Tyler Hicks et Lynsey Addario. Le journal assure être en contact avec les autorités libyennes et espère leur libération prochaine.
(http://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2011/03/16/four-new-york-times-journalists-are-missing-in-libya/)
« La disparition des quatre journalistes du New York Times s’inscrit dans un climat de violence et de haine contre la presse, entretenue et encouragé par le régime du colonel Kadhafi. Mouammar Kadhafi avait récemment qualifié les télévisions étrangères de "chiens errants” dans une allocution publique. Le ministre des Affaires étrangères avait également déclaré que les professionnels de l’information, entrés "illégalement en Libye", seraient considérés comme des soutiens d’Al Qaida, a déclaré l’organisation. Les arrestations récentes de journalistes et la série de violences que plusieurs d’entre eux ont subies tendent à montrer que le régime met ses menaces à exécution. Il fait tout son possible pour mener sa contre-offensive contre les insurgés à huis clos ».
L’organisation rappelle que le cameraman de la chaîne de télévision Al-Jazeera, Ali Hassan Al-Jaber, a été tué dans une embuscade, samedi 12 mars 2011, aux abords de la ville de Benghazi, à l’est du pays. (lire http://fr.ltpszjrkmr.oedi.net/libye-mort-d-un-journaliste-pris-dans-13-03-2011,39780.html)
Trois journalistes de la BBC ont vécu un véritable calvaire lors de leur détention pendant 21 heures, par les forces gouvernementales les 7 et 8 mars dernier. Le journaliste brésilien Andrei Netto, envoyé spécial du journal O Estado de São Paulo en Libye, avait été arrêté du 2 au 11 mars par les autorités libyennes pour s’être rendu illégalement dans le pays. (lire http://fr.ltpszjrkmr.oedi.net/libye-deux-journalistes-arretes-et-10-03-2011,39752.html) Reporters sans frontières exprime d’ailleurs son soulagement suite à la remise en liberté du journaliste irakien, Ghaith Abdul-Ahad, du quotidien britannique The Guardian, arrêté en même temps que Andrei Netto. Son employeur a confirmé, le 16 mars 2011, que le journaliste avait été libéré et avait quitté le pays.
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Updated on
20.01.2016