Journée des parrainages 2002 : Une opération coup de poing en hommage aux 110 journalistes actuellement emprisonnés

Le 13 novembre 2002, Reporters sans frontières a invité les médias parrains à se mobiliser en faveur de leur filleul en participant à une opération dans Paris. Reporters sans frontières a choisi de dénoncer la situation dans cinq pays : la Birmanie, le Kazakhstan, la Chine, Cuba et la Russie, en menant des opérations devant chacune de leurs ambassades.

Plusieurs véhicules, transportant les journalistes parrains et les membres de l'organisation, se sont présentés tout d'abord devant l'ambassade de Birmanie pour réclamer des nouvelles des journalistes emprisonnés dans ce pays, dirigé de main de fer par la junte militaire. Le convoi a ensuite rejoint l'ambassade du Kazakhstan pour réclamer la libération de Sergueï Douvanov, journaliste d'opposition, actuellement emprisonné. De là, les véhicules se sont dirigés vers l'ambassade de Chine, avenue George V à Paris, pour demander la libération de Gao Qinrong et de 41 autres, journalistes ou cyberdissidents. Était ensuite visée l'ambassade de Cuba à Paris, désignée comme la « Prison de Bernardo Arévalo Padrón », à la veille du Sommet ibéro-américain, les 15 et 16 novembre. Le journaliste purge une peine de six ans de prison pour avoir accusé le président Fidel Castro de ne pas respecter ses engagements concernant les droits de l'homme, pris lors du Sommet de 1996. Puis les cinq véhicules se sont dirigés vers l'ambassade de Russie, boulevard Lannes, pour y réclamer la libération de Grigory Pasko, emprisonné pour avoir dénoncé le déversement par l'armée russe de déchets radioactifs dans la mer du Japon. A chaque étape, les militants de Reporters sans frontières ont changé les plaques de rue pour les rebaptiser du nom des journalistes emprisonnés avant de taguer, à l'aide de pochoirs, au seuil de l'immeuble visé, la phrase : « Passé cette frontière, vous entrez dans un pays qui censure l'information ». Les journalistes parrains ont assisté à cette opération de solidarité envers leur filleul et ont reçu la carte de presse du journaliste qu'ils soutiennent pour la glisser à côté de la leur et ne pas oublier que certains ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail. L'opération, qui rassemblait 15 membres de Reporters sans frontières et 20 journalistes, de la presse nationale et étrangère, était organisée dans l?objectif de sensibiliser le grand public, via les médias à la liberté de la presse et réaffirmer qu'elle est l'affaire de tous. Vous pouvez retrouver des informations sur les cinq pays dénoncés aujourd'hui sur le site Internet de l'association et inviter le public à signer des pétitions pour demander la libération des journalistes emprisonnés pour avoir fait leur métier : fbpqwhtvgo.oedi.net Photos numériques et images DV disponibles sur demande.
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Updated on 20.01.2016