Après Google, Alta Vista est bloqué à son tour.
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Google de nouveau accessible, Altavista reste bloqué.
L'accès à Google depuis la Chine a été restauré, le 12 septembre. Le moteur de recherche fait cependant l'objet d'une censure sélective : les liens avec les sites touchant à des sujets sensibles comme le Tibet, le Falungong ou le président Jiang Zemin et son successeur probable, Hu Jintao, sont bloqués. Selon les spécialistes, le tollé général qui avait accueilli la suspension, et les pressions des milieux d'affaires sont à l'origine de ce revirement. "Le ministère n'a reçu aucune information sur le blocage de Google et nous ne savons rien non plus sur la levée d'un blocage", a déclaré un responsable du ministère des Industries de l'Information. Altavista, comme des dizaines d'autres sites, est toujours inaccessible.
Depuis le début du mois de septembre, les internautes chinois se heurtent à un nouveau système de contrôle des sites Internet étrangers. Les autorités ont mis en place un blocage sélectif des articles ou des pages de sites qui restent eux-mêmes accessibles. Ainsi, les pages d'articles sur le président Jiang Zemin ne s'affichent pas. Pékin n'a pas annoncé officiellement ces mesures et s'est refusé à confirmer leur existence. Selon un expert cité par l'agence Associated Press (AP), ces nouvelles méthodes de blocage "montrent avec clarté la volonté des autorités de limiter l'accès à des informations qu'elles jugent indésirables, inappropriées ou tout simplement illégales." Par ailleurs, un responsable du fournisseur d'accès Shanghai Online a confirmé à AP qu'il recevait de nombreux appels de clients mécontents du blocage des moteurs de recherche Google et Altavista.
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Depuis le 7 septembre, les internautes chinois qui se connectent sur Google sont automatiquement dirigés vers des moteurs de recherche chinois, notamment Tianwang et Baidu. Ce transfert semble avoir été ordonné par le département de la Sécurité publique en charge du contrôle d'Internet et mis en place par les fournisseurs d'accès dépendants de l'entreprise publique de téléphonie China Telecom. Selon le South China Morning Post, des experts à Pékin ont dénoncé une "violation des règles internationales sur la souveraineté des sites Internet".
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AltaVista est le second moteur de recherche interdit de cité sur le réseau chinois. Il a été bloqué le 6 septembre 2002.
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Depuis le 31 août, Google, l'un des principaux moteurs de recherche, basé aux Etats-Unis, est inaccessible en Chine. "Les autorités étaient déjà coutumières de la surveillance, la censure ou la suppression pure et simple de sites trop critiques à leur encontre. Mais le blocage d'un moteur de recherche constitue une première surprenante et des plus préoccupantes. C'est à la possibilité même de rechercher des informations sur Internet qu'il est porté atteinte à travers Google", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans une lettre au ministre des Affaires étrangères, Tang Jiaxuan. L'organisation a demandé aux autorités de rétablir l'accès à Google au plus tôt.
Google est inaccessible aux internautes chinois depuis le 31 août. Le moteur de recherche était devenu très populaire dans le pays en raison de sa simplicité d'utilisation et de son efficacité à mener des recherches en langue chinoise. De nombreuses voix se sont élevées contre ce blocage dans les forums en ligne, les internautes soulignant qu'ils utilisaient Google pour faire de la recherche et non de la politique. Les autorités se sont refusées à tout commentaire. Les dirigeants de Google ont quant à eux indiqué qu'ils étaient en discussion avec des officiels chinois pour faire lever l'interdiction qui les frappe.
Selon des spécialistes des médias en Chine, l'imminence du congrès annuel du Parti communiste, qui doit avoir lieu en novembre, n'est pas étrangère à ce blocage, manifestation parmi d'autres d'un regain de censure de la part d'un gouvernement plus que jamais soucieux d'étouffer toute voix discordante.
Publié le
Updated on
20.01.2016